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Le centre Pompidou-Metz Le centre Pompidou-Metz

vendredi 29 août 2014 par Elisabeth

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le centre Pompidou-Metz a ouvert ses portes en mai 2010 pour la nuit des musées.
Arte avait réalisé à cette occasion un reportage très intéressant que l’on peut trouver en DVD.
La première exposition s’ouvrait au niveau 0 (il y a 4 niveaux, 0, 1, 2, 3) sur la tristesse du roi de Matisse. Une autre salle rappelait le salon des indépendants de 1912 où Guillaume Apollinaire rend hommage à Robert Delaunay pour sa toile la ville de Paris et à Fernand Léger pour Noce. Selon Apollinaire, ces deux toiles annoncent une ère nouvelle : "la peinture à l’état pur". Dans la salle suivante, on trouvait le portrait prémonitoire de Guillaume Apollinaire peint par Giorgio de Chirico en 1914. Le titre fait allusion à la blessure d’Apollinaire en 1916 alors qu’il est à la guerre. Dans la même salle la prose du Transibérien de Blaise Cendrars illustrée par Sonia Delaunay apportait sa note poétique et mélodieuse.
Le plafond composé de miroirs transformait les oeuvres en kaléidoscope.
Niveau 1, on entrait par une salle remplie de lauriers qui sentaient très bon en mai et plus du tout fin août. A gauche, une boutique de Ben, à droite, trois Picasso et d’autres oeuvres de Bonnard, Matisse, de Staël...
Niveau 2, des maquettes de différents musées et de grandes toiles disposées avec originalité. Elles étaient accrochées sur un mur et le mur d’en face était percé de façon à ce que le visiteur établît un lien entre photo, vidéo et la toile.
Quelques sculptures aussi, le capricorne de Max Ernst, le coq de Brancusi ...
Niveau 3 dédié à l’Art contemporain.

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Astuce architecturale, un mur en baie vitrée fait entrer la ville dans la musée. Dans la salle, une fenêtre percée dans une paroi permettait d’encadrer cette vue de Metz et les visiteurs du moment. Coté verso, on voyait des masques et une tête de Christ.
J’ai beaucoup insisté sur cette première exposition parce qu’elle était très riche en oeuvres, en symboles et en créativité. Je n’ai pas pu rendre hommage à toutes les oeuvres présentées.
Actuellement, il y a une très belle exposition sur les formes simples et ce que le musée appelle les phares. Ce sont des oeuvres de grande taille, peu nombreuses, bien exposées.
L’été dernier, l’exposition vues d’en haut faisait réfléchir sur le rôle que la photographie aérienne a joué pour l’Art, la science, la médecine, la guerre...
En résumé, la seule exposition que je n’ai pas aimée, c’est celle sur les paparazzi. Je m’y suis ennuyée.
On a pu voir aussi le labyrinthe de Buren et une salle en miroirs qui démultipliaient la cathédrale de Metz et les visiteurs au fur et à mesure que l’on avançait dans la salle. Magique.

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Robert Delaunay
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Robert Delaunay
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Fernand Léger

Pensez au lien avec le musée dans la colonne de droite.


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