Jean Theulé et la poésie.

Honnêtement, je n’ai lu que sa version de la vie de François Villon et ça ne m’a pas donné envie de lire autre chose. Le début était très drôle, le faire naitre le jour où on brûlait Jeanne d’Arc à Rouen ; vrai ou faux, c’était drôle. On s’arrête vite de rire, on s’ennuie.
Hier matin, il était invité à la bande originale sur France-Inter où il n’a fait que vomir ce que tout le monde sait parce qu’on l’apprend même au collège ou au lycée, Charles Baudelaire était un dépravé, un drogué, en mal-être perpétuel. Tout le monde gloussait autour de lui, comme s’ils découvraient. Quelle bande d’incultes ! Surtout que pour relever le niveau, personne n’a eu l’idée de mettre en avant son oeuvre en rupture avec le Classicisme et le Romantisme et le socle de notre poésie contemporaine, en passant par Rimbaud et ensuite les Surréalistes.
Je ne sais pas ce qu’enseignait Leïla Kadour, quand elle était professeur, j’espère que ce n’était pas les lettres et la langue française. Hier matin, elle n’a pas brillé sur Baudelaire, elle gloussait comme tout le monde et le clou de l’émission : "nous, on se retrouve demain". Bravo ! On ne demande pas aux présentateurs de parler français ?