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Age d'or, Grand siècle. Age d’or, Grand siècle.

dimanche 23 août 2015 par Elisabeth

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On pourrait citer Rabelais pour résumer ces siècles de la Renaissance, en particulier le XVe et le XVIe.
"Toute leur vie était employée, non par loi, statuts et règles mais selon leur vouloir et franc arbitre.....Par cette liberté, entrèrent en louable émulation de faire tous ce qu’à un seul voyaient plaire.......Tant noblement étaient appris qu’il n’était entre eux celui ni celle qui ne sût lire, écrire, chanter,jouer d’instruments harmonieux, parler de cinq à six langages et en icieux composer tant en carmes (vers) qu’en oraison solue (prose)."
(Gargantua, chap LVII, l’Abbaye de Thélème).

Malheureusement, cette grandeur d’esprit et de partage va s’estomper au XVIIe siècle pour laisser la place à la compétition, la concurrence, la jalousie, le mépris les uns des autres. Nous ne retrouverons pas ces élans partis de France ou d’Italie propagés à tout un continent.
C’est une Europe à nouveau morcelée que nous étudierons.
Après toutes ces découvertes et inventions, on veut tout légiférer, mettre de l’ordre.
vous connaissez le proverbe : "trop de règles tue la règle."
Vous l’avez vu avec Jean François, il y a eu des tentatives d’Europe-unie mais ce n’est pas par la force qu’ on y parvient.

Le siècle d’or en Espagne

Rappel : L’Espagne à la Renaissance.
L’article relatif aux siècles de la Renaissance s’ouvre sur l’Espagne et les richesses qu’elle retire du Nouveau Monde. L’Espagne et la reconquête du territoire andalou, L’Espagne une grande puissance. Au XVe siècle, elle s’allie aux Habsbourgs par le mariage de Jeanne de Castille (fille d’Isabel et de Ferdinand d’Aragon) avec Philippe de Habsbourg.De cette union va naitre Charles Ier d’Espagne, Charles-quint d’Autriche, de Bourgogne et des Pays-Bas.
La domination arabe, en Espagne et au Portugal, a freiné l’envol des constructions d’églises ou en a modifié le style, comparé aux autres pays d’Europe.
A la Renaissance, libéré de l’influence musulmane, le style des églises est foisonnant, les ornements sont très chargés. C’est le style Baroque. Le terme vient du portugais barroco, perle irrégulière, qui présente des protubérances.

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Salamanca. église San Esteban.

Influencés par l’austérité de Charles Quint et celle de son fils Philippe II, par les écrits de Sainte Thérèse d’Avila, les peintres espagnols de la Renaissance sont plutôt mystiques malgré leur séjour en Italie surtout el Greco...

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L’enterrement du comte d’Orgaz.

L’âge d’or
Au XVIIe siècle, l’Espagne perd son hégémonie dans le monde. Après le traité de Wesphalie (1648). La carte politique est redistribuée, elle perd les Provinces-unies.
L’argent des colonies du Nouveau Monde est mal géré et l’Espagne connait des difficultés financières.
Malgré les problèmes que nous venons de résumer, l’Art est fleurissant grâce à la forte personnalité de peintres, de sculpteurs et d’écrivains.
Velasquez est remarqué pour son talent pour rendre la matière des objets, leur volume et les reflets. Peintre de cour sous Philippe IV, il est lié à un certain protocole qu’il ne respecte pas toujours. Dans "les Ménines", il se peint en train de peindre, ce qui revient à un autoportrait sur une toile où sont représentés le roi et la reine dans un miroir. C’était audacieux. pourtant, c’est, je pense, l’oeuvre la plus connue de Velasquez avec "La Venus au miroir".

  • Velasquez. La Venus au miroir. - JPEG - 33.4 ko Velasquez. La Venus au miroir.
  • Velasquez. Les Menines. - JPEG - 385.1 ko Velasquez. Les Menines.

nous citerons également Murillo, Ribera, Zurbaràn
En littérature, c’est le siècle du fameux" Don Quichotte de La Manche" de Cervantès, "la vie est un songe" de Calderon..
Le XVII e siècle est pour L’Espagne, l’Age d’or comme il est pour la France le Grand Siècle.

Le grand siècle en France.

Pourquoi appeler ainsi un siècle où le peuple meurt de faim, où les guerres ruinent le pays, où l’aristocratie est prisonnière dans la prison dorée de Versailles ?
Parce qu’en 1661, le roi Louis XIV, âgé de vingt-trois ans, déclare :"l’Etat c’est moi !"
Son père, Louis XIII, avait commencé à établir le pouvoir absolu du roi de droit divin. Le fils achève le travail avec autorité, pendant soixante-trois ans.
Après le fronde, Louis XIV veut avoir sous sa coupe l’aristocratie ; il fait construire le Château de Versailles pour l’ éloigner de Paris.

" Le grand siècle" tourne autour de la personnalité de Louis XIV.
Le château de Versailles est une merveille que toutes les cours d’Europe envient.
Deux architectes : Mansart pour les bâtiments, Le Nôtre pour les jardins.

  • Versailles. - JPEG - 200.9 ko Versailles.
  • Versailles. La galerie des glaces. - JPEG - 150.3 ko Versailles. La galerie des glaces.
  • Versailles. Le bassin de Neptune. - JPEG - 9.9 ko Versailles. Le bassin de Neptune.

La décoration n’a pas couté très cher parce que le roi a confisqué l’essentiel à Fouquet et l’a envoyé vingt-sept ans en prison. Les soins étaient tels, qu’il est mort à peine libéré.
Pendant la régence de sa mère, Anne d’Autriche, Louis XIV qui ne se préoccupe pas encore de politique, pratique la danse, la musique, le théâtre. Devenu officiellement roi, il n’oublie pas ses passions de jeunesse et devient un véritable mécène.

le théâtre et la danse.
Lulli qui a écrit le célèbre ballet "Le Roi-soleil" pour Louis XIV dauphin, est nommé musicien de la cour et maitre de ballets dès que le roi prend les pleins pouvoirs.

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Lulli. Opéra

Il travaille souvent avec Molière protégé du roi, après un début de carrière mouvementé.
Fils du tapissier de la cour, il ne reprend pas la charge de son père et fonde avec Madeleine Béjart "l’Illustre Théâtre" dont le début de carrière est difficile.
Molière élève la comédie en dépassant la critique des travers humains pour en faire une satire sociale.

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Molière. L’Avare.

Racine fait également jouer ses tragédies à Versailles. A ce propos, les tragédies de la période appelée aussi le classicisme, dans la continuité de la Renaissance, ont pour héros des personnages de l’Antiquité grecque ou romaine. Cependant le Théâtre classique du XVIIe siècle a ses propres règles : la règle des trois unités (un lieu, un jour, une seule intrigue) et la règle de la bienséance (pas de sang, pas de mort sur scène).
Le choeur est supprimé. Le confident peut faire office de coryphée.
Il a souvent été reproché à Corneille, grand dramaturge du début du siècle, de ne pas respecté les règles ; en particulier la maitrise du temps.

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Racine. Andromaque.

La philosophie
Le XVIIe siècle prolonge l’esprit de la Renaissance dans l’aspiration à la connaissance, à la vérité et au désir de connaitre le monde. L’Essai, genre littéraire que nous avons vu apparaitre au siècle précédent se développe.
Deux courants de pensées s’affrontent. Ceux qui considèrent que Dieu a un but et qu’il faut s’y soumettre et ceux qui refusent de tout expliquer par la volonté divine et désirent accéder à la vérité directement en Dieu. Ceux qui raisonnent par la matière et ceux qui recherchent la spiritualité.
En France : Descartes rédige "Le discours de la méthode" et son célèbre " je pense donc je suis, bien souvent pastiché.

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Descartes. De la géométrie.

Pascal :" les pensées". La place de l’Homme dans l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Tous deux pensent que l’Homme est victime de faux-semblants parce qu’il n’a pas accès à la connaissance suprême, la connaissance de Dieu.
Ces recherches philosophiques s’étendent à toute l’Europe. Nous venons de voir deux grands noms en France, les mêmes recherches sont pratiquées en Italie par Galilée, Bacon en Angleterre, Spinoza en Hollande...
La philosophie religieuse s’illustre par les sermons de l’évêque de Meaux, Bossuet.
Jean François vous a déjà cité "Madame se meurt, Madame est morte." J’ajouterai : " vanité, vanité, tout n’est que vanité".

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Bossuet.

La philosophie de la fin de siècle prépare le siècle des lumières comme on le nomme. Elle est marquée par la critique sociale et politique : 3 Les caractères de La Bruyère, "Les aventures de Télémaque" de Fenelon,"Dictionnaire historique et critique" de Bayle, "Entretien sur la pluralité des mondes" de Fontenelle..."Les Mémoires de Saint -Simon sont volontairement posthumes, tant la critique du roi et de la cour est compromettante.

La poésie
Siècle de la raison, le XVIIe siècle est peu propice à la poésie. nous pourrons quand même distinguer trois périodes.
La poésie baroque du début du siècle, dans la continuité du Baroque de la fin de la Renaissance, avec Mathurin Régnier, François Malherbe et Théophile de Viau.
C’est essentiellement de la poésie lyrique. Nous citerons les célèbres vers de Malherbe :
"Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses,
l’espace d’un matin."
Elle peut être satirique.
La poésie précieuse se compose essentiellement de poèmes d’amour. Les poètes ont recours au sonnet découvert à la Renaissance mais ils remettent goût du jour le madrigal et le rondeaux formes médiévales oubliées.
Quelques noms : Saint-Amand, Vincent Voiture
La poésie classique avec ses règles strictes empruntées à Aristote, imposées par l’Art poétique de Boileau.
Aucun recueil de poésies à citer mais des grands poètes dans des genres spécifiques.
Racine dont les tirades sont de véritables poèmes.
La Fontaine pour ses fables en vers. Chaque lecteur doit en connaitre une par coeur.

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La Fontaine. La cigale et la fourmi

Le roman
Le roman précieux, avec les caractéristiques de la préciosité, l’amour sur fond bucolique.
Nous citerons Madeleine de Scudéry pour " Clélie" et Honoré d’Urfé pour "l’Astrée".
Le roman burlesque et critique de Paul Scarron, premier mari de Madame de Maintenon, seconde épouse de Louis XIV après la mort de Marie Thérèse d’Espagne.
Les romans de Madame de La Fayette, à valeur morale, " La Princesse de Clèves" et La princesse de Montpensier".
Pour terminer, le recueil de contes de Charles Perrault, transcription d’histoires que l’on racontait dans les veillées.

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Perrault. Le petit Chaperon rouge

La Grammaire
La langue française était devenue langue officielle, libérée du latin, par le traité de Villers-Coteret en 1539. On avait surtout créé le vocabulaire à partir des racines grecques et latines.
En 1635, Richelieu crée l’Académie française dont les membres élus doivent produire un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique.
Vaugelas en 1647, codifie la grammaire française qui fait tant souffrir les écoliers. Les bases sont issues de la grammaire latine.
Antoine Furetière, trouvant que le dictionnaire académique est trop lent à paraitre, compose son propre dictionnaire. Prêt avant celui de l’Académie, il sera néanmoins refusé. Cependant il est réédité et vous pouvez le trouver en librairie.

L’Architecture
Elle s’inspire de l’architecture grecque et latine et de la Renaissance italienne :
colonnes antiques, lignes droites ou courbes régulières, éléments symétriques....
Nous avons déjà vu Mansart et Le Nôtre à propos de Versailles, ajoutons Le Brun pour la décoration intérieure. Le Vau, architecte du début du siècle porte encore les empreintes du Baroque.

  • François Mansart. L'église du Val de Grâce. - JPEG - 99.7 ko François Mansart. L’église du Val de Grâce.
  • Hardouin Mansart. L'hotel de ville de Lyon. - JPEG - 16 ko Hardouin Mansart. L’hotel de ville de Lyon.

La sculpture
Elle garde encore les canons de l’antiquité.
Coysevox, Girardin, Le Gros et Puget sont les principaux sculpteurs.

  • Girardon. Apollon et les nymphes - JPEG - 267.9 ko Girardon. Apollon et les nymphes
  • Puget. Alexandre vainqueur. - JPEG - 172.7 ko Puget. Alexandre vainqueur.

La Peinture
Le souci des peintres français " Classiques" est de fixer la réalité. Nombreux sont les portraitistes comme Philippe de Champaigne ou Hyacinthe Rigaud qui peignit Louis XIV en pied avec tous les attributs de la royauté, le sceptre, l’hermine...Ils tentent de rester fidèles à leurs modèles et veulent les rendre immortels.

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Rigaud. Louis XIV

Toujours dans un souci de vérité, certains peintres ou graveurs mettent en scène de dures réalités de la vie quotidienne. la pauvreté des paysans pour Le Nain, les désastres de la guerre pour le graveur lorrain Jacques Callot.

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Le Nain. Famille de paysan.

D’autres peintres, se tournent encore vers la mythologie grecque ou la Bible : Nicolas Poussin qui vécut longtemps à Rome et y mourut. influencé par les peintres du quattrocento comme Le Titien ou Raphael, il parvient à marquer son temps en montrant les liens de l’Homme et de la nature de façon universelle, même si ses sujets sont issus de la Bible ou du Nouveau Testament.

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Poussin. La fuite en Egypte.

Jacques Stella, d’origine flamande, né à Lyon où il fait de nombreux séjours, se rend lui aussi en Italie. Sa particularité, est de peindre un même sujet sur des supports différents.
Par exemple l’Assomption, sur toile, sur bois, sur ardoise. Les effets produits sont très intéressants.
Claude Gellée dit le Lorrain étudie lui aussi en Italie où il passe la majeure partie de sa vie. Il étudie longuement la nature pour mieux la transcender.

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Le Lorrain. Port

Georges La Tour s’installe à Lunéville mais quelques absences dans sa vie laisse supposer qu’il s’est rendu lui aussi en Italie. De toute évidence, il est marqué par le clair-obscur élaboré par Le Caravage.

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La Tour. Joseph charpentier.

L’ Age d’or en Flandres

Comme en Espagne ou en France, les peintres flamands ont un style très personnel.
La peinture hollandaise du XVIIe siècle est très diversifiée en raison de la complexité historique du pays.
C’est une période de tolérance religieuse, donc, de liberté d’expression.
Bien qu’elles soient encore bien présentes, les commandes religieuses diminuent. Calvin interdit l’image sacrée. La bourgeoisie marchande, récemment enrichie, demande des portraits, des intérieurs, des scènes de moeurs. Les peintres, dans un souci de plaire et de divertir, répondent à la demande et vont jusqu’à peindre des fêtes et des beuveries. Les natures mortes et les paysages mis en scène par Le Carravage au siècle précédent,se développent.
Rubens, rapporte d’Italie, la mesure de très grandes toiles. C’est un peintre érudit et diplomate. Il renouvelle des thèmes qu’on avait cru épuisés. En pleine guerre de religion, il choisit le camp catholique et reçoit des commandes des Jésuites d’Anvers, de Louis XIII, Marie de Medicis, Charles 1er d’Angleterre, Philippe II d’Espagne...

  • Rubens. Portrait d'Anne d'Autriche. - JPEG - 160.5 ko Rubens. Portrait d’Anne d’Autriche.
  • Rubens. Vierge à l'enfant. - JPEG - 172.5 ko Rubens. Vierge à l’enfant.

Vermer, est considéré en son temps comme un artiste novateur. Contrairement à ses contemporains, il ne quitte pas la région de Delft. Ses commanditaires sont des riches bourgeois locaux. Il meurt jeune. On estime qu’il n’a peint qu’une vingtaine d’oeuvres. Après sa mort, il tombe dans l’oubli. Il faut attendre le XIXe siècle pour qu’un critique, Tithoré-Burger, lui consacre une série d’articles dans la gazette des Beaux-Arts.
Dès lors, les impressionnistes lui rendent hommage ainsi que des auteurs tels que Proust, Sylvie Germain, Tracy Chevalier et Luigi Garnieri...
Il Peint des scènes de genre de la vie domestique. Il associe des couleurs inimitables, en particulier le bleu outremer et le jaune. Il traite avec génie la lumière et l’espace.
De nos jours, on considère que Vermer est avec Rembrandt et Hals, un maitre du siècle d’or hollandais.

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  • Vermer - JPEG - 72.3 ko Vermer

RembrandtHarmenszoon Van Rijn maitre du clair-obscur élaboré par Le Carravage, est un artiste philosophe dont la réflexion porte sur la destinée de l’Homme.
Il est célèbre pour ses autoportraits à des âges différents, dans des situations différentes ; somptueusement vêtu quand les affaires vont bon train, plus simplement, quand les commanditaires se détournent de lui. Il peint également de nombreux portraits de sa femme Saskia. "La ronde de nuit" et "La leçon d’anatomie" que nous admirons aujourd’hui lui ont causé bien des ennuis quant à la moralité et l’excès de petites gens à côté des notables commanditaires...
Excellent dessinateur, il multiplie les gravures. On la considère comme le plus grand aquafortiste de son temps.

  • Rembrandt-La-Ronde-de-nuit - JPEG - 172.5 ko Rembrandt-La-Ronde-de-nuit
  • Rembrandt. Leçon d'anatomie. - JPEG - 71 ko Rembrandt. Leçon d’anatomie.

Van Dick, assistant de Rubens, dont il subit l’influence s’installe en Italie puis en Angleterre où il meurt. Il affine la tecnique du portrait dont celui de Charles Ier d’Angleterre.

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Van Dick. Charles 1er à la chasse.

L’Italie au grand siècle

Au XVIIe siècle, l’Italie reste Baroque. Le sculpteur le plus célèbre est Bernin que Louis XIV fait venir à Versailles. On remarque le mouvement de torsion des formes et les effets d’illusion typiques du Baroque.
Guido Reni, disciple de Raphael, met fin à cette mode des femmes grasses et vulgaires vêtues de bleu criard,dans une pose extatique.

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Bernin. Le baldaquin de St Pierre de Rome

Et l’Europe dans tout ça ?

L’Europe du dix-septième siècle est dominée par Louis XIV tant par ses guerres de conquête que par l’esprit de grandeur qu’il déploie au niveau des Arts.
Contrairement aux articles précédents, je n’ai pas choisi de subdiviser le texte par art mais par pays.
Deux pays dominent, la France et l’Espagne. Les Flandres jouent un rôle dans les différents traités et se retrouvent morcelées ( les Provinces-unies). L’Italie, modèle des deux siècles passés, s’essouffle.
Les états s’opposent pour des questions de religions et de commerces.
Louis XIV a cru unir l’Europe pour mieux la posséder, il l’a divisée.
Les diverses grandes puissances tirent leurs richesses de leurs colonies et développent le commerce triangulaire.
Le pouvoir absolu des souverains en place met un frein aux libertés.
Il reste les artistes qui continuent à voyager, échanger et travailler ensemble mais en tant qu’individus. Nous avons noté de grands noms mais aucun mouvement enthousiaste comme en avaient suscité le Gothique et la Renaissance.
Le XVIIe siècle est un grand siècle pour le commerce et l’expansion de l’Europe mais l’absolutisme et trop de règles ont étouffé des talents.


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