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Mes lectures de l'automne 2015. Mes lectures de l’automne 2015.

samedi 2 janvier 2016 par Elisabeth

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J’ai peu écrit cet automne, ni sur le blog, ni sur la route du livre sur Facebook. J’ai lu.
J’ai enfin lu Magnus de Sylvie Germain, auteur que j’apprécie beaucoup. Je n’avais pas encore lu son best sellers. J’ai beaucoup aimé. J’ai trouvé très intéressant cette façon de traiter l’après nazisme pour les Nazis et les enfants de nazis.. Malheureusement, je n’ai pas compris la fin, c’est à dire l’origine du héros.

J’ai lu également "Kafka sur le rivage". J’ai attendu tout le roman que les protagonistes se rencontrent tant leurs vies sont proches et éloignées en même temps. Peu adepte du manga, j’ai compris qu’il me manquait quelque chose pour entrer dans ce monde irrationnel spécifique de la littérature japonaise. On est porté par le déroulement des histoires parallèles qui ne se rencontrent pas.
J’ai Commencé à douter de moi-même. Deux romans qui m’échappent, que m’arrive t-il ?

Je viens de terminer " Montedidio". J’ai vécu pendant quelques heures dans ce quartier populaire de Naples avec le narrateur, un jeune adolescent qui découvre la vie et l’amour. C’est ce qu’on appelle un roman d’initiation. A la fin, il est devenu un homme.
Son patron, l’ébéniste Mast’Errico,la mort de sa mère, et surtout don Rafaniello, le cordonnier bossu, l’aident à franchir les étapes. Maria lui apporte l’amour et l’assurance Parce qu’elle croit en lui. D’autres personnages complètent l’animation de cette ville au sortir de la seconde guerre mondiale.

"Les prépondérants" d’Hedi Kaddour,traîne un peu en longueur, surtout le passage qui se déroule à Paris, où il ne se passe rien d’intéressant. Cependant, c’est une histoire de la Tunisie colonisée très originale. Les Français qui tiennent le haut du pavé, sont détrônés par une troupe d’acteurs et metteurs en scène américains, venus tourner un film. On y découvre un colon proche des Arabes, une jeune veuve affranchie mais respectée, qui dirige seule sa ferme, le fils du caddy qui prépare la Révolution tout en jouissant de son statut de fils de Caddy. Nous sommes en 1922. Un voyage en Allemagne occupée démontre comment Hitler a pu sans coup d’état arriver au pouvoir. Une journaliste indépendante fait le lien entre tous ces milieux disparâtres.

Je rencontre des difficultés à entrer dans " le serment des barbares" de Boualem Sansal. Il y a trop de colère, de hargne, d’aigreur, le lecteur se sent mal à l’aise. Par ailleurs, il me semble que pour tout comprendre, il faut être Algérien. C’est l’Algérie du quotidien et pas celle de la grande Histoire. Cependant l’enquête est bien menée.

"Meursault contre enquête" m’a beaucoup déçue. L’idée était bonne, bien menée au début du roman mais on tombe vite dans les pleurnicheries et les radotages.


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