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Grèce, Turquie, Europe et les migrants. Grèce, Turquie, Europe et les migrants.

dimanche 13 mars 2016 par Elisabeth

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On a tendance à oublier que si les migrants représentent un problème commun pour l’Europe, chaque état membre a ses problèmes internes à régler.
Nous connaissons, pour les subir au quotidien, ceux de la France, le chômage, les sans domicile fixe, la colère des enseignants, la loi pour la réforme du droit du travail et maintenant les étudiants dans la rue, l’état d’urgence qui perdure.......
On nous ment en nous citant en exemple l’Allemagne. Il y a moins de chômage, parait-il mais les Allemands doivent exercer trois ou quatre métiers pour parvenir à un salaire correct, comme en Amérique latine. Angela Merckel ne gouverne pas avec la majorité....
La Grèce, dont on a étalé les difficultés à se redresser, la Grèce, notre mère patrie culturelle, qu’on a piétinée, est la première porte sur l’Europe. Les réfugiés qui fuient la guerre arrivent par terre, par mer et surtout par milliers.
Ils croient avoir trouver la terre promise, ils sont prisonniers entre la Grèce et la Macédoine, quand toutefois ils ne trouvent pas la mort en mer.
L’Italie refait surface après les désastres de Berlusconi. La remontée est récente, donc fragile.
Quant à l’Europe de l’Est, qui n’aurait jamais dû entrer dans l’Union Européenne, de par son Histoire qui n’a rien en commun avec l’Histoire de l’Europe occidentale, elle se permet de fermer ses frontières. Quelle honte ! C’est déjà elle qui a déséquilibré le budget de la communauté européenne et elle ferme ses portes dès qu’il y a un grain de sable. C’est scandaleux ! Je ne comprends pas qu’on n’ait pas pris de sanctions. On a tant torturé la Grèce pour des comptes dont les Grecs n’étaient pas responsables, on n’a pas puni les responsables de la faillite.
A présent, on se félicite d’avoir signé l’accord du siècle avec la Turquie. Elle aussi a ses problèmes internes et ils sont de taille : la guerre intérieure contre les Kurdes, presqu’un massacre, un chef d’Etat dictateur, la presse d’opposition muselée, un parlement de marionnettes puisque Erdogan décide seul.
Comment régler sans panique le problème des migrants qu’on n’a pas su prévoir, comme d’habitude ?
Il est de plus en plus insupportable de voir l’incompétence de nos dirigeants face à ce problème qui est loin d’être une catastrophe naturelle imprévisible.


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