Le 22 mai 1968

22 mai 2014 Nous sommes près des élections européennes qui auront lieu le 25 mai.
Cette année, Daniel Cohn-Bendit ne sera pas candidat.
Le 22 mai 1968, il avait été expulsé de France en tant que ressortissant étranger semeur de troubles.
Effectivement il avait choisi la nationalité allemande, celle de ses ancêtres. Heureusement, chassé par la grande porte, il revint par la petite en catimini, déguisé mais acclamé au meeting de la Sorbonne.
Le même jour, Gaston Deferre s’adresse à Georges Pompidou, alors premier ministre, avant le vote de la motion de censure demandée par les partis de gauche. Deferre accuse Pompidou d’être responsable de la situation. Il termine en annonçant qu’il ne sait pas encore si la censure va être votée mais il est sûr d’un fait : « après les événements que nous venons de vivre, nous sommes entrés dans la période du post-gaullisme et ce, dans de mauvaises conditions. »
Le 24 mai De Gaulle annonce un referendum, celui qui mettra fin à sa carrière politique.
Entre France (où il est autorisé à rentrer en 1978) et Allemagne, Cohn-Bendit reste depuis mai 68 une figure révolutionnaire toujours présente.
Il siège au parlement européen depuis 1994 avec une grande assiduité.
Il défend une Europe fédérale, une économie sociale libérale, une politique d’immigration ouverte.
Dans une Nouvelle que vous pouvez lire sur le blog, Myriam lui fait vivre une petite aventure amoureuse dont la portée est amère, moi, je vous ai dit deux ou trois choses que je sais de lui, en évoquant un passé qui a presque cinquante ans. En écrivant ces lignes, il m’a semblé que c’était hier.