On a gagné une bataille mais pas encore la guerre.

On a poussé un ouf de soulagement hier soir mais il faut regretter que le fascisme soit arrivé en deuxième position.
Il faut se méfier du vote des mélanchonistes déçus, aigris qui pourtant avaient fait un joli score. J’aurais eu moins honte de cet extrémisme-là que de celui qui est arrivé pour le deuxième tour.
J’ en conclus qu’il y a une forte xénophobie en France.
Hélas tout n’est pas joué. Nous devons attendre encore deux semaines dans l’angoisse avant de crier victoire.
La droite malhonnête et arrogante a été éliminée, c’est bien.
La socialiste que je suis depuis près d’un demi- siècle souffre de l’effondrement du parti.
Je ne supporte pas qu’on parle d’un quinquennat catastrophique parce qu’il ne l’est pas.
On voit tous les jours les effets positifs de la politique de François Hollande. Dans la continuité du Hollande bashing, on ne cite pas son nom quand ça va bien. Quand admettra t-on qu’il s’en est bien sorti après la politique désastreuse du binôme Sarkozy-Fillon, responsable avec la CGT de la montée du chômage et des conditions de travail d’un grand nombre de secteurs. La courbe s’inverse, même si le chiffre du chômage est encore élevé. Il a gagné son pari.
J’ai trahi le PS hier pour éliminer Fillon le voleur arrogant qui dit "et alors ?" et qui veut une politique très dure pour les petites gens pendant qu’il s’enrichit sur leur dos.
Je ne regrette pas, je pense que c’est ce qu’il fallait faire. Je ne suis ni responsable de la campagne de Benoist Hamon ni de la trahison de ses compères. J’aime bien son programme mais il fallait sauver l’honneur de la France.