Catalogne et Bretagne.

Difficile de prendre parti dans l’affaire catalane. D’un côté, la France est très impliquée dans l’Histoire de cette région par ses frontières et parce que c’est Philippe d’Orléans, régent pendant la minorité de Louis XV, qui a aboli le parlement en 1716, alors que l’indépendance de la Catalogne existait depuis le Haut-Moyen-Age. Au fil du temps, elle a repris des marques de spécificités qui lui ont coûté cher parfois, quand on pense à Guernica. Madrid, a très mal réagi. Il ne fallait pas employer immédiatement la force sans discussion. Même s’il y a eu de la part des indépendantistes transgression vis à vis de la Constitution.
Le problème s’aggrave au niveau de l’Europe. Comment renforcer l’Union Européenne si à l’interne, des régions réclament leur indépendance ?
Cette attitude, comme celle de la Grande Bretagne, ne révèle t-elle pas un malaise au sein de l’Union Européenne ? Malaise que Bruxelles refuse de regarder en face.
Sans oublier les pays qui ont voté "non" à la Constitution, scrutins dont on n’a pas tenu compte et qui étaient pourtant un bon baromètre.
Le 29 décembre 1788, les députés du tiers-état de Bretagne refusent de siéger aux Etats Généraux de 1789, aux côtés de la noblesse et du clergé tant que leurs revendications n’auront pas été entendues. On sait aujourd’hui comment cela s’est terminé.
ça ou là, l’Histoire est une éternelle ritournelle.