Illusions. de Ivan Viripaev.

En entrant dans la salle, le spectateur se sent invité à un grand repas. Nappes blanches, verres à pied, disparates mais verre à pied.
Premier abord convivial.
Les comédiens sont parmi les spectateurs. Ils racontent, comme dans les grands repas de famille, une histoire. L’histoire de deux couples d’amis que rien n’a séparé alors qu’ils sont devenus octogénaires. Se sont-ils vraiment aimés ? Au moment de mourir, on fait les comptes. C’est ce que nous racontent avec talent les quatre comédiens.
C’est le texte qui met de l’ombre au spectacle. Il présente des inégalités dans l’intensité des propos soutenus. Certains passages sont inutiles parce qu’ils n’apportent rien à la problématique de la pièce. La syntaxe est bousculée dans ce que je suppose être une traduction.
Cependant, vérités et mensonges nous interpellent.