Réflexions après dix jours d’absence.

Dix jours sans écrire, certes, mais les événements n’ont pas manqué. Tous plus ou moins démoralisants.
L’assassinat du journaliste saoudien en Turquie.
C’est une horreur parce qu’apparemment il est mort dans des conditions inadmissibles d’une part, dans un endroit protégé, d’autre part, dans un pays étranger de surcroît.
Cela m’interpelle par rapport à la liberté de la presse que je défends même si je suis souvent critique des médias. Ce que je leur reproche, c’est de ne pas nous informer, de ne pas expliquer les tenants et les aboutissants de faits politiques. Ceux que je soutiens, ce sont ceux qui vont sur le terrain et qui s’engagent.
Ce qui m’horrifie, c’est de voir la communauté internationale réagir pour le meurtre de ce journaliste, très bien. Mais elle ne bouge pas pour la guerre au Yemen, alors que des milliers de Yéménites meurent de faim sous les bombes européennes.
En France, Jean-Luc Mélanchon a révélé sa vraie nature dans l’insulte et la provocation.
J’espère que ses fans vont réfléchir. Présidentiable, celui qui insulte la presse et la police ? Réfléchissez.
Le gouvernement que je soutiens parce que je pense qu’Emmanuelle Macron a un programme, qu’il sait où il va sans être compris. Cependant, la police dans les établissements scolaires me parait être une erreur monumentale.
La police ne résoudra pas la violence dans les foyers, les injustices sociales, qui sont source de violence. Comment changer les mentalités ? Les incompréhensions ?
Au lieu de diminuer le nombre de postes de professeurs, il faut en créer. Déshabiller Pierre pour habiller Paul, n’a jamais été la solution.
Les jeunes en colère, ont besoin d’être écoutés, pas être suspectés.