Grève du baccalauréat.
mercredi 26 juin 2019 par
Les épreuves étant passées, on ne parle plus des grèves des notes. Les professeurs ont-ils pris conscience de la gravité de leur geste ?
Il me parait impensable qu’on puisse prendre en otages des copies d’élèves dont le sort ou une partie de leur avenir est lié à ces copies. Si " l’intelligentsia" de la nation n’a pas plus de raisonnement que les enragés des carrefours, où allons nous ?
Qu’est-ce qui les froisse dans la réforme ?
Que les élèves choisissent eux-mêmes ?
Que la diversité oblige un trop grand nombre d’enseignants à préparer des cours parce que les vieilles photocopies des copiés-collés d’Internet ne vont plus faire l’affaire ?
N’ont-ils pas pensé que les élèves seront plus motivés parce qu’ils auront choisi ce qui les intéresse ?
N’auraient-ils pas aimé choisir les matières qu’ils préfèrent quand ils passaient le bac ?
Je suis moi-même enseignante mais je me désolidarise. Je suis contre les trains trains, je suis pour l’interdisciplinarité et les innovations .
Les histoires de lycées qui n’auront pas toutes les options, les lycées des villes et les lycées des champs, sont des faux prétextes. Les inégalités sont dans la société. Il y a toujours eu des gens qui entreprennent et d’autres qui exécutent.