farewell Toni Morrison.
mercredi 7 août 2019 par
Je n’ai pas écrit depuis plusieurs jours tant l’actualité m’accable. Je ne saurai quoi dire sans me répéter depuis les manifestations de l’hiver dernier. La bêtise, l’ignorance et la violence ont pris le pas sur les bonnes analyses de la situation.
Ce matin, j’ai trop de peine dans la disparition de Toni Morrison, pour ne pas le dire et pour ne pas lui rendre hommage, aussi humble soit-il.
C’est une très grande dame qui nous a quittés.
Elle a su nous faire entrer dans les problèmes de la ségrégation aux Etats-Unis, tels qu’ils sont, sans haine.
pour citer François Busnel de la Grande Librairie : "quand je lis Toni Morrison, je deviens noir. Quand je lis Primo Levi, je deviens juif."
Nous sommes loin d’un monde manichéen, nous vivons l’Humanité avec ses différences.
Il y a les lois mais il y a les mentalités qui évoluent extrêmement lentement et il y a les actes.
Repose toi dans un Paradis que j’espère meilleur que celui de ton roman qui porte ce titre.
Merci pour l’exemple d’une vie de combat, merci pour la littérature.
A Dieu.