Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du22 novembre (...) Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du22 novembre 2019.

vendredi 6 décembre 2019 par Elisabeth

Sabine a ouvert la séance en nous lisant un texte d’une de ses petites-filles dont le père est marocain. Un très joli texte relatif à l’immigration "digérée".
Par la suite, elle a présenté "Nous, l’Europe. Le banquet des peuples" de Laurent Gaudé.
J’en ai déjà parlé sur le blog.
J’ai enchainé avec " Tu n’habiteras jamais Paris" de Omar Bentaala.
L’auteur a interviewé son père et raconte son histoire à la première personne. L’histoire est assez classique. C’est la personnalité du personnage principal qui la rend originale. Il refuse d’aller habiter en banlieue. Il considère qu’il a participé à la reconstruction de Paris après la seconde guerre mondiale, donc il a le droit d’y habiter. De paysan kabyle analphabète, il devient syndicaliste. Autre originalité, la comparaison avec un maçon venu de la Creuse à Paris au XIXe siècle.
"Une brève éternité" de pascal Bruckner. Essai philosophique sur la vieillesse prolongée mais pas la vie.Il faut rester dans la dynamique du désir, dans l’été indien de la vie . Se souvenir avec plaisir de ce qu’on a aimé, comme si c’était une découverte. Rester curieux. Préférer le "encore" au "trop tard". Végéter est pire que la mort elle-même. Après la mort, nous continuons à vivre dans l’amitié de ceux qui nous ont aimé.
A l’unanimité, nous avons trouvé que l’analyse était faite par un homme pour des hommes sans bien connaitre nos ressentis, à nous les femmes "dangereuses" peut-être.



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