Est-ce si difficile de faire la part des choses quand on est journaliste ou chroniqueur ?

Comme pour le mouvement des gilets jaunes, la presse joue un grand rôle en donnant une place presqu’égale à la vérité et aux complotistes, en précisant bien que c’est l’avis de complotistes, mais n’est-ce pas leur donner trop d’importance ?
Si en 2019, voire dès novembre 2018, les médias n’avaient pas mis en avant le mouvement tout azimut des enragés hors la loi, dès le vendredi soir, le mouvement se serait peut-être éteint plus vite, tant les revendications étaient inconsistantes pour constituer un mouvement sérieux représentatif. Dès le vendredi, on avait droit à "Que vont faire les gilets jaunes demain ?"
Naturellement, comme chacun voulait se faire entendre pour son cas personnel, ils étaient au rendez-vous avec la haine que crée l’ignorance.
Actuellement on ne peut pas avoir une information sans qu’on sache ce qu’en pensent les complotistes. Après, on s’étonne du scepticisme de la population quel qu’en soit le sujet. ça fait naitre le doute ; d’autant plus que pendant des années on nous a menti, souvenez vous du nuage radioactif de Tchernobyl qui s’est arrêté à la frontière.