Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 22 avril 2021.

séance sympathique, comme toujours, entre femmes liseuses, lisantes et dangereuses.
Cette fois-ci, il y avait un homme lecteur parmi nous. Les hommes, eux, ont droit de lire sans être dangereux et pourtant, l’Histoire est est pleine d’hommes qui lisent et qui ont été dangereux et le sont encore.
Un homme érudit, d’esprit ouvert, intègre et courageux, Barak Obama et son livre autobiographique, "Terre promise". De sa naissance à son ascension. Une histoire extraordinaire d’ un homme un peu extraordinaire.
"La nuit du premier jour" a des sens multiples. Ce roman raconte le dépeçage de l’Empire Ottoman par les grandes puissances victorieuses de la première guerre mondiale. Dans les manuels d’Histoire, l’affaire est simple. Ils ont perdu. Les vainqueurs se partagent les territoires
Dans la "vraie vie", il y a des gens qui vivent sur ces territoires et on ne leur demande pas leur avis. Ce roman leur donne la parole. Pour nous, Lyonnaises, d’adoption ou pas, nous découvrons les échanges entre Lyon et la Syrie à propos de la soie.
Pas de roman pour Myriam mais un podcast relatif à Isabelle Autissier. Peut-on parler de l’une sans citer l’autre ? Il a été question de Florence Artaud.
"Une longue impatience" de Gaëlle Josse. L’attente d’Anne dont le fils n’est pas rentré.
Elle lui écrit pour lui parler de la fête qu’elle organisera pour son retour. C’est la douleur d’une mère désespérée, rongée par l’attente.
"Miss Islande" de Audur Ava Olafsdottir. Elle nous a ravi avec sa "Rosa candida", elle nous emmène sur les chemins de la liberté avec Hekla, nom d’un volcan mais aussi celui d’une jeune fille qui veut devenir écrivaine. Pour cela, elle quitte la ferme de ses parents pour se rendre à Reykjavik en emportant dans sa valise sa machine à écrire. Arrivée à la capitale les événements et les rencontres vont l’entrainer dans une autre aventure.C’est un roman sur la liberté et la création.