Formes simples

L’exposition "Formes simples" du Centre Pompidou Metz est réalisée en partenariat avec la Fondation d’entreprise Hermès. L’objectif est " d’accompagner un projet qui traverse les époques, les cultures et les disciplines." Pour la Fondation Hermès, c’est une nouvelle forme de mécénat, une nouvelle forme d’ investissement, être partie prenante d’une exposition en apportant ses compétences et son soutien, sans retour publicitaire.
Le Centre Pompidou Metz est un lieu de création en mouvement permanent, audacieux, ambitieux et dynamique.
Le visiteur qui suit les expositions depuis l’ouverture, depuis quatre ans, peut saisir l’esprit de ce musée tourné vers l’Art de demain, passant par l’Art d’aujourd’hui avec un clin d’oeil à l’Art d’hier en permanence.

Anish Kapoor

L’exposition " Formes simples" réunit l’Histoire, la géométrie, la physique, les mathématiques et l’Histoire de l’Art. Elle s’ouvre sur une oeuvre d’Anish Kapoor, de 2013, sans titre, bien qu’elle fasse penser au chaos, au magma, à la matière avant la forme.
La salle suivante s’appelle "la lune et le flux", nous y trouvons un pyramidion égyptien, vieux de 3000 ans, un bol chinois de la dynastie des Song, et autres rondeurs qui rappellent la lune.

Brancousi

A partir de cet instant, l’Histoire, les Sciences et l’Art vont sans cesse s’entrecroiser, s’entremêler : les hélices et les oeuvres de Constantin Brancousi, les verres soufflés, les vases grecs antiques, les cruches arrondies de Keller du début du XXe, les formes géométriques des dessins tantriques du Radjasthan, les solides géométriques en cristal de Wentzel, les formes mathématiques qui ont passionné Man Ray.
L’exposition se termine sur "l’énigme" : le "boulet" d’Odilon Redon, ""Mélancholia" de Dürer et cette réflexion de Jean de loisy, "La forme se donne tout entière dans sa simplicité. Néanmoins, celui qui la contemple ne peut s’empêcher d’y projeter un symbole,un mystère, une énigme."