A propos des grèves.
dimanche 5 juin 2016 par
Le mouvement de grève actuel est difficilement soutenable pour différentes raisons.
Philippe Martinez ne représente pas la CGT puisqu’il n’a pas été élu. Il a été choisi au pied levé pour remplacer un homme aux dépenses extravagantes, ce qui fait tâche pour un syndicat ouvrier. Il s’était trompé de syndicat.
Où Philippe Martinez est bien dans la mouvance de la CGT, c’est qu’il refuse toute négociation, le patron est la bête à abattre et on ne discute pas avec lui, encore moins avec le chef du gouvernement. C’était au XIXe siècle.
A force de refus de négocier, de nombreux ouvriers ont été licenciés alors qu’il y avait d’autres solutions. Les licenciements massifs sont dus à la mondialisation, aux mesures prises par Bruxelles, au CAC40 mais aussi à cause du manque de souplesse dans les négociations de la CGT.
actuellement, c’est le summum : Interdire la parution des journaux parce qu’ils ne voulaient pas diffuser leur billet vénéneux, on n’avait jamais vu ça. Un syndicat qui censure la presse ! Une aberration !
Les fermetures des centrales et des raffineries sont des actes dont Monsieur Martinez n’a pas mesuré les conséquences.
On est parti de la contestation d’une loi sur la réforme du temps de travail, à présent on ne sait plus pourquoi tous ces mouvements de grève ont lieu. Pire encore on peut se demander si les grévistes le savent.
Si Philippe Martinez réfléchissait deux secondes, il comprendrait que le gouvernement ne peut pas revenir en arrière parce qu’il perdrait la face et il ne peut pas désavouer les syndicats qui ont signé.
Toutes les répercussions de ces grèves qui perdent du sens de jour en jour vont avoir un coût pour le pays.
Les gens en ont assez d’attendre des heures le RER, le métro, les trains de banlieue et les trains de grandes lignes pleins à craquer quand ils circulent.