Carte postale à Edwy Plenel.
vendredi 9 mars 2018 par
Cela fait du bien d’entendre de la part d’un journaliste, des vérités sur les assujettissements de la presse à des magnats, d’entendre que les critiques contre les médias sont recevables parce qu’ils ne jouent pas toujours le rôle que les lecteurs attendent d’eux.
Effectivement la moitié du JT sur les intempéries quelles qu’elles soient, quand les bombes pleuvent en Syrie, il y a un décalage.
C’est ainsi qu’on découvre vingt ou trente ans après des affaires véreuses contre lesquelles on aurait pu lutter bien plus tôt.
"Pentagon Papers" est un bon exemple.
C’est ainsi que nous, les septuagénaires, acteurs de mai 1968, nous déplorons cette société à deux vitesses contre laquelle nous nous sommes battus dans notre jeunesse.
Sans paradis terrestre, sans grand soir, je n’imaginais pas tant de pauvreté et d’inégalités au vingt-et-unième siècle.