comment des syndicats peuvent se battre pour maintenir des privilèges ? N’y a t-il pas un oxymore dans la formule ?
mardi 17 avril 2018 par
Le chemin de fer a certes été un événement au XIXe siècle. Il a transformé la société sans abolir les classes. Au XXIe siècle, il n’en subsiste que deux mais il y en a eu trois à ses débuts. Pourquoi les travailleurs pauvres devaient -ils voyager dans ce qui ressemblaient à des wagons à bestiaux quand les riches oisifs se prélassaient dans des sièges confortables ?
L’automobile a tout bousculé. Les riches roulaient en voiture et les pauvres en train. Les tarifs ont à peine changé. On a supprimé la troisième classe. Les pauvres voyagent en seconde classe au prix des secondes classes des couches moyennes de la société.
L’automobile s’est développée. Pour une famille, la voiture coute moins cher que le train.
Quand on ne sait pas analyser le présent pour envisager l’avenir, on fait des déficits.
Quand on ne réinvestit pas les bénéfices dans l’amélioration du circuit ferroviaire, les lignes se dégradent et les trains ne peuvent plus maintenir leur ponctualité légendaire.
IL faut changer les modes de fonctionnement de la SNCF.
Apparemment, il n’y a pas de rapport entre les privilèges des cheminots et la dégradation des lignes mais en réfléchissant, l’argent des privilèges et le salaire du directeur pourraient diminuer la dette.
Tout ceci pour dire que les temps ont changé et qu’en période de chômage et de reconstruction, les privilèges doivent tomber, quelles que soient les corporations.
Que les syndicats nous empêchent de nous déplacer pour conserver des privilèges, m’étonne et m’atterre.
Je rappelle à Monsieur Martinez qu’il s’est auto-nommé responsable sans vote. Il n’a aucune légitimité dans ce mouvement irréfléchi. Il fait croire qu’il se bat pour une cause, en fait c’est pour son égo.