Réflexion sur une grande lassitude. Réflexion sur une grande lassitude.

mardi 16 octobre 2018 par Elisabeth

Je n’ai pas écrit depuis une semaine mais j’ai réfléchi avec amertume sur le monde.
Je demeure pour la liberté de la presse et j’investis dans ce domaine en achetant la revue annuelle.
Je reconnais les efforts que fait la radio France-Inter pour inviter des économistes, des historiens et des responsables politiques pour éclairer les auditeurs et les amener à mieux réfléchir sur leur position. Malheureusement, il arrive qu’on oublie les paroles et les explications. Il est difficile de comprendre comment Nicolas de Morand et Léa Salamé peuvent inviter Eric Ciotti ou Laurent Philippot et Nicolas Hulot et Raphel Glucsman.
Je comprends que tout le monde a le droit de s’exprimer mais tant de diversité d’intelligences et de bonnes fois brouillent les pistes.
Discréditée, la presse devient hargneuse et au lieu d’informer, elle noircit les tableaux pour ne parler que de ce qui ne va pas, jamais de ce qui fonctionne.
Elle a gardé l’habitude de tout rapporter à un personnage et non à une vue au long terme.
Difficile de croire sur paroles les chroniqueurs des flash.
Pendant deux semaines, on a parlé pour ne rien dire sur le remaniement, naturellement, aujourd’hui, la presse est déçue, elle n’a pas grand chose à dire. Si on réfléchit, dans la mesure où le premier ministre n’avait pas remis sa démission, il ne pouvait pas y avoir un grand chambardement.
A propos de la colère des maires qui démissionnent, nous avons appris ce matin que tous les maires avaient eu un contrat avec l’Etat, en fonction du budget nécessaire pour faire vivre leur commune. Qui nous en a parlé ? Personne.
On nous a dit que que les communes et les régions devaient se débrouiller sans aide et qu’ on supprimait la taxe d’habitation qui rapportait beaucoup aux mairies. Que s’est il passé dans les villes asphyxiées par les dépenses ?
Je me trompe peut-être mais il me semble que ces maires en colère ne peuvent plus faire comme "avant ", c’est à dire dépenser n’importe comment pour le prestige de la commune, des salles surdimensionnées, des stades inutiles etc...



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