Quelle éducation civique a été enseignée pour arriver à de telles confusions ?

Je voudrais rappeler que le 4 août 1789, "le peuple", enfin, les bourgeois, à l’époque, ont voté l’abolition des privilèges. Maintenant que le "peuple" a obtenu quelques droits, il ne veut plus les perdre. Mais les temps ont changé. En fait, je l’ai souvent écrit, il n’y a pas eu abolition des privilèges mais transfert des privilèges de l’aristocratie à la bourgeoisie et le "peuple" a évolué. Il a appris à lire, ce qui est un grand privilège dont il n’a pas toujours su tirer profit. C’est plus facile d’écouter le dernier qui a parlé plutôt que d’aller aux sources et lire.
Maintenant, on sait que les caisses de l’Etat ne sont pas élastiques. C’est comme le porte-monnaie de la ménagère. Si elle a quatre enfants, elle doit partager équitablement et non donner plus à l’un qu’à l’autre.
Le "peuple" aigri va me dire qu’il ne devrait pas y avoir des riches et des pauvres. Il y a des fortunes privées qui ne relèvent pas de l’Etat. Il y a ceux qui ont eu la chance de naitre dans une famille riche, l’Etat n’y est pour rien. Il y a ceux qui reçoivent un grain de riz et savent le faire fructifier et il reste celui qui n’est pas né au bon endroit et n’a pas cherché à faire fructifier son grain de riz.
Je ne comprends pas ces manifestations à outrance puisque le texte n’est pas rédigé, personne ne l’a lu. Les syndicats ont été consultés, c’est à ce moment-là qu’il fallait donner son avis.
On doit avoir l’impression d’être important quand on suit un leader qui prétend aller faire l’imbécile à Matignon. Il ferait mieux de lire les textes et de réfléchir aux conséquences de ses actes. A sa place, je ne dormirais pas de la nuit après avoir entrainé tant de monde dans la galère.
Jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas la CGT qui vote les lois mais le parlement.