La matinale de France inter.

Je critique tellement la désinformation des JT que pour ne pas passer pour une radoteuse aigrie, je n’ai pas osé parler cette semaine des JT de France 2 et France 3
qui ont consacré les trois quarts de leurs journaux aux intempéries de l’Hérault.
France-inter l’a fait pour moi ce matin. Merci.
Je me suis demandé si les journalistes que je qualifie souvent de pseudo-journalistes, connaissent la différence entre l’information nationale et internationale et le fait divers.
Pour France 3, on est sauvé par le journal local qui précède, il y a plus de national-international mais il n’y a jamais d’analyse et une bonne partie de l’information porte sur des problèmes de seccond ordre alors que sur le même laps de temps on pourrait approfondir des données politiques, des enjeux et des perspectives.
Sur France 2, quand c’est David Pujadas qui le présente, on se demande toujours si c’est le JT ou un magazine futile pour distraire. C’est une sorte de catharsis qui s’opère. Quand le spectateur regarde ces images sur les intempéries de l’Hérault, qu’il est lui-même plein de soucis pour les lendemains qui déchantent, il se console en voyant ces gens qui ont tout perdu, qui ont froid dans des hangars de fortune, qui ont aussi l’anxiété du lendemain. Pris d’empathie, il trouve sa situation meilleure que celle des sinistrés de Montpellier.
De plus, on ne peut jamais évaluer la véracité de l’information. Quand un cas similaire s’est produit l’an passé à Nancy, on imaginait la capitale lorraine en rivalité avec Venise, or, c’était l’affaire de trois rues en périphérie.
A quel jeu jouent-ils ces présentateurs de l’information ? Dans un journal tant disproportionné, la désinformation l’emporte.