Florange Florange

lundi 24 novembre 2014 par Elisabeth

Comme je prends toujours sa défense quand il est attaqué ou pas assez reconnu quand il fait quelque chose de bien, on va finir par croire que je fais partie des 13 % de ceux qui croient encore en François Hollande. Non. C’est fini. Ce que je lui reproche surtout, c’est de s’être mal entouré, d’avoir mal choisi son premier premier ministre, trop tiède dans les réformes, ce qui a fait perdre du temps aux uns et de la patience aux autres. Je pense qu’il était sincère dans ses promesses sans avoir mesurer qu’il était impossible de les mettre en place. C’est devenu une plaisanterie, "l’ennemi c’est la finance" ; c’est vrai son ennemi, c’est la mondialisation, l’Europe malade, les erreurs de ses prédécesseurs, y compris François Mitterand qui s’il nous a fait rêver du grand soir, a commis des erreurs. Il a fait des reformes plus approfondies que celles des gouvernements antérieurs.
Ce matin j’entends un syndicaliste CGT "Ouais, il n’ a pas tenu ses promesses, il nous a trahis". C’est vrai. Il a cédé sous la pression de Mital et l’incompétence de son premier ministre. C’est vrai. Les hauts fourneaux ont fermé et les sidérurgistes se sont retrouvés au chômage. Mais ceux qu’ils l’ont précédé qu’ont-ils fait ? L’espèce de boule électrique qui a gouverné la France pendant cinq ans, a fait des promesses également et quand il doit se rendre en Lorraine, il fait un détour pour ne pas passer par Florange. Dans mon souvenir, les médias l’ont juste signalé ; et ce matin on met à la une, les mécontentements. Mais Hollande, il a le courage d’y retourner tous les ans comme il l’ a dit et il a mis en place deux sites pour la haute technicité de la sidérurgie. Ce n’est pas rien, il me semble.



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