A propos de la polémique du 19 mars 1962. A propos de la polémique du 19 mars 1962.

dimanche 20 mars 2016 par Elisabeth

Médias et contestataires professionnels vont s’ennuyer quand François Hollande ne sera plus au pouvoir. Quoiqu’il fasse, ce n’est jamais bien. On regarde à la loupe ce qu’il dit pour le ridiculiser ou déformer ses intentions. Le Hongrois qui règnait avant, il n’en disait pas des c.....?
Commémorer le cessez-le-feu en Algérie est un pas pour la paix.
C’est reconnaitre qu’il y a eu une guerre d’Algérie ; ce que la France a longtemps nié en 1954, ce que les livres d’Histoire et les programmes ont occulté pendant des années.
C’est une guerre meurtrière de part et d’autre. Elle a duré huit ans, ce n’est pas une mince affaire. C’est vai qu’il y a eu représailles et assassinats, là encore de part et d’autre ; Le FLN a tué les Harkis, les partisans de l’OAS ont commis leurs attentats.
François Hollande l’a dit "ce n’était pas encore la paix, c’était le début de la sortie de la guerre."
Aujourd’hui les rancœurs ne sont pas atténuées.
Les harkis qui ont aidé la France ont été parqués dans des villages pour qu’ils ne fassent pas de vagues. Pas glorieux. La colonisation est une honte. Avoir refusé l’indépendance à un pays qui s’est battu à ses côtés pendant la seconde guerre mondiale, après tous les abus de puissance qu’elle a utilisés est une honte pour la France. S’ajoutent à cela Les ghettos des banlieues qui ont bien attisé les haines et donné naissance à l’islamisme.
Contrairement à ce que dit le Hongrois sans culture française, qui n’a connu ni la guerre d’Algérie, ni 68, la commémoration ne monte pas les uns contre les autres, elle instaure un vrai traité de paix.



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