Où est passée la solidarité ? Où est passée la solidarité ?

lundi 9 avril 2018 par Elisabeth

Pourquoi pleurer sur le sort des cheminots, sur leurs heures de nuit et leur week-end au travail etc...Quand les infirmières ont le même sort et des enfants dont il faut gérer la garde etc...Elles ne se mettent pas en grève indéfiniment et pour un petit bobo et lorsqu’elles protestent, elles n’empêchent pas les autres coopérations de se rendre au travail.
Que les cheminots perdent leur argent, c’est leur choix, donc leur problème mais qu’ils entrainent une partie des voyageurs à perdre le leur, c’est grave.
Quant au stress que leur grève peu fondée occasionne, y pensent-ils ?
Le stress de ne pas savoir à quelle heure on va rentrer chez soi après une journée de travail, quand l’aller a déjà été difficile le matin.
Le stress pour récupérer les enfants à l’heure.
Le stress des horaires au moment des examens pour les bacheliers et les étudiants.
Le stress pour les grands-parents sur lesquels on compte pour s’occuper des enfants pendant les vacances.
Quand les trains circulent, ils sont bondés, déviés de leur itinéraire initial.
Si ce n’est pas prendre les usagers en otage, comment appeler ce mouvement d’égoïstes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur train.



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