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J'ai pris mon père sur les épaules. Fabrice Melquiot. J’ai pris mon père sur les épaules. Fabrice Melquiot.

mardi 14 mai 2019 par Elisabeth

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J’ai beau relire l’Enéïde, je ne saisis pas le lien entre l’oeuvre de Virgile et cette pièce.
La mise en scène d’Arnaud Meunier sonne juste. La maison qui tourne n’est plus originale mais cela donne du volume à la pièce.Tous les acteurs sont bien dans leur rôle. Philippe Torreton et Rachida Brakni sont placés en vedettes mais toute la troupe est excellente.
"L’Enéïde" est transposée dans la banlieue de Saint-Etienne, loin de Carthage et de Rome. Roch, le père d’Enée apprend qu’il a un cancer du genoux. En fait il a un cancer des os et on assiste à l’évolution de la maladie et à la déchéance de Roch. Pour quelle raison Enée veut-il emmener son père mourir au Portugal ? On l’ignore.
C’est une rupture avec le quartier, les amis de toujours, et la femme que le père et le fils aiment et réciproquement. Jusque là, tout va bien. Les dialogues jonglent entre la vie et la mort avec beaucoup d’humour noir, grinçant parfois. Comme le dit l’article du Progrès :
"Même si on rit, on a le coeur en vrac".
Il aurait fallu s’arrêter au départ d’Entée et de Roch. C’est sûrement là que se tisse le lien avec le héros mythologique, dans ce voyage aux multiples péripéties. Cependant, le rythme soutenu de la première partie est rompu par les difficultés du voyage, qui n’apportent rien à la pièce.
La tirade de Philippe Torreton sur la "merde" est longue, vulgaire et inutile.
C’est l’erreur de Fabrice Melquiot, trop en dire tue le message initial. On trouvait déjà ce défaut dans "la saga des Lehman brothers.


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