Une page s’est tournée.

Je l’ai déjà écrit mercredi, c’était son souhait et ceux qui étaient là étaient sûrement plus sincères qu’un défilé d’hypocrites qui lui avaient mis des bâtons dans les roues pendant son septennat, mais c’est triste. Il n’a pas été le plus mauvais président de la cinquième République. Il a été novateur. ça dérange.
Des erreurs ! Ses prédécesseurs en ont fait, sans se faire prendre. Il ne faut pas prendre pour des saints les De Gaulle et Pompidou, encore moins Chirac son ennemi, après lui. On les a accompagnés dans leur dernier voyage.
Il avait à coeur l’Europe et aucun chef d’état n’était là.
Il y aura un hommage mercredi. C’est bien. Mais il est parti, meurtri, comme s’il n’avait jamais été aux rennes de la France.