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10 mai 1981 / 10 mai 2021. 10 mai 1981 / 10 mai 2021.

lundi 10 mai 2021 par Elisabeth

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Le parti socialiste n’a pas su se reconstruire en quatre ans comme il n’a pas su recréer une union de la gauche. C’était une force politique à la veille de 2017 et il s’est laissé laminer. Certains sont entrés dans la majorité du parti d’Emmanuel Macron sans faire pencher le parti à gauche, les autres ont pris pour chef une force d’inertie incommensurable dont les visées ne dépassent pas le lendemain, avec lequel il est difficile d’envisager l’avenir.
Les frondeurs qui ont assassiné le parti socialiste n’ont pas su créer un parti unique, chacun a tiré la couverture à soi, ce qui donne des petites poignées d’opposants au régime mais pas un parti fort. Il fallait réfléchir aux conséquences de leur geste en claquant la porte. D’abord, ils étaient dans l’illégalité parce qu’ils s’étaient engagés à soutenir le gouvernement en acceptant d’être ministres, ensuite, il était plus simple de faire démissionner un premier ministre qui avait la même énergie que le chef actuel du PS que d’affaiblir tout un parti politique avec un coup d’éclat. Ils ont joué les intéressants, sans perspectives, ils ont tout perdu. C’est grave. Ont-ils conscience des conséquences de leurs actes ?
C’est certain le 10 mai 1981 restera toujours le 10 mai 1981. Unique !
D’abord, il y avait des partis politiques forts, avec un programme. Celui de la Gauche visait une amélioration de la vie pour les petits salaires, celui de la droite voulait développer le capitalisme et la société de consommation pour les dividendes des grosses entreprises. Les syndicats avaient des chefs qui raisonnaient, genre Laurent Berger qui est plus constructif que ses concurrents CGT/FO qui ont avalé un disque : On fait grève.
Ils sont consultés, ils pourraient donner leur avis, non ! Ils appellent systématiquement à la grève. ça coute cher une grève, ça coute cher à l’employé, ça coute cher à l’employeur.
En 1981, il n’y avait pas Internet, twitter et les autres. C’est une différence essentielle.
Si on avait quelque chose à dire, on ne disposait que de la presse et des meetings et ce n’était pas anonyme. Les braises des complotistes, s’il y en avait, étaient vite éteintes.
Aujourd’hui, plus on est ignorant, plus on parle, plus on donne son avis qui n’a aucun fondement, et les autres ignorants s’engouffrent dans ces inepties.
Autre différence, la montée de la haine et ça, je ne sais pas l’expliquer.


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