Dilili. Michel Ocelot.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce scandale, révélé par Didier Daeninckx dans "Cannibales", le film de Michel Ocelot est un joli conte. En fait, c’est comme une vengeance.
En 1931, le gouvernement français fait venir de jeunes Kanaks pour représenter la Nouvelle Calédonie à l’exposition universelle de Paris. En fait, les Kanaks sont traités comme des animaux en cages, que la population regarde comme s’ils étaient des bêtes sauvages. Certains ont fui, d’autres se sont révoltés et cela s’est terminé dans le sang.
Le film de Michel Ocelot laisse s’échapper une ravissante petite fille Kanak qui veut visiter Paris avant de retourner dans son pays. Au même moment plusieurs petites filles sont enlevées à Paris.
Dilili qui est très intelligente va être plus rapide dans son enquête que la police pour retrouver les fillettes enlevées par des Islamistes. Clin d’oeil à l’actualité et non ce qui se passait en 1931.
C’est la petite Kanak qu’on avait prise pour un animal sauvage qui va sauver la situation.
S’ajoute à cela la délicieuse illustration de Michel Ocelot, comme dans tous ses films.