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Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 12 octobre (...) Les femmes qui lisent sont dangereuses. Séance du 12 octobre 20211.

mardi 12 octobre 2021 par Elisabeth

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Six mois d’absence mais de lectures pour ces femmes dangereuses et fières de l’être.
Nous avons eu le plaisir de la présence de Muriel qui vit entre Le Cap et Lyon. Elle nous présenté " La Promesse" de Damon Galgut. malheureusement, ce roman n’est pas encore traduit en français. C’est l’histoire d’une famille du Cap, sur quatre générations, à partir des enterrements. En parallèle cela raconte l’Histoire de l’Afrique du Sud.
"L’ogre" de Jacques Chessex a reçu le prix Goncourt en 1973. Le fils raconte comment il a été "dévoré" par son père qui n’a cessé de l’humilier. Bien qu’il soit mort jeune, il a laissé chez son fils le poids de ses humiliations et l’a ainsi empêché de s’épanouir tout au long de sa vie. La mère, telle une petite souris grise, est trop soumise à son mari pour intervenir ou palier quoi que ce soit.
"La brûlure" de Christophe Bataille. L’auteur a reçu le prix du premier roman en 1993.
C’est un roman en deux parties à partir d’une histoire vraie.
Première partie : Un élagueur écrit à sa femme pour lui parler de son amour des arbres avec beaucoup de tendresse et de poésie. Un jour, il grimpe dans un arbre pour l’élaguer. Il entend un léger bourdonnement et sans qu’il ait le temps de voir ce qui se passait, il est assailli par un essaim de frelons asiatiques.Il souffre de brûlures atroces. Il est emmené à l’hôpital où il reste des mois dans le comas. Il délire. Sa femme vient le voir tous les jours et lui parle, lui raconte l’accident, puis remonte le temps, fait renaitre des souvenirs.
Il commence à bouger un bras, quelques jours plus tard il ouvre les yeux, il est sauvé.
Deuxième partie : Les événements tels que l’élagueur, le vrai, pas celui de la fiction, les a vécus.
Le livre se termine par cette citation de Luther : "Si demain c’est la fin du monde, je plante un arbre."
Nous avons échangé sur le sens que nous donnions chacune à cette phrase prononcée par un moine du XVe siècle, mise en conclusion d’un roman du XXIe siècle.
Lecteurs de cet article, je vous invite à méditer.
"Cent vues du Mont Fuji’ de Dazai 0samu, en référence aux tableaux du peintre Okusai. C’est un recueil de Nouvelles. Cependant une seule Nouvelle est relative aux tableaux. Les autres, ressemblent plutôt à des récits autobiographiques de l’auteur qui a mené une vie dissolue, entrainant avec lui le suicide de deux femmes pour se suicider avec la troisième en 1948. Sa vie fait entrer le lecteur dans l’Histoire du Japon de cette époque-là.
"Tout le bleu du ciel" Melissa Da Costa. voir l’article du 15 septembre dans cette rubrique.


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