Les départementales.

Dimanche soir, vers 20 h, j’étais plutôt contente des résultats.
Pendant deux à trois semaines, on nous a donné la migraine avec les sondages qui donnaient le FN en tête, lui qui s’autoproclame premier parti de France alors qu’il receuille 25% de 50% de la population votante, le voilà à la troisième place avec 16% de 60% de votants. J’étais contente du score du FN, j’étais contente que les sondages se soient trompés.
Lundi matin, je devais me rendre à la gare, je fais un tour chez le marchand de journeaux et que lis-je ? A l’unanimité, les Unes annonçaient des résultats fracassants pour le FN malgré la victoire de la droite et le PS qui essaie de se maintenir la tête hors de l’eau.
J’étais furieuse ! Quand les medias vont-ils cesser de jeter aux horties un gouvernement qui n’a pas tenu ses engagements, certes, mais les précédents les avaient-ils tenus ? De mémoire on n’a jamais autant dénigré un gouvernement qui a pris les pouvoirs à un moment difficile sans en mesurer l’ampleur.
Il ne faut pas oublier que François Hollande a immédiatement réduit le budget faramineux de l’Elysée quand d’autres fêtaient leur victoire au Fouquet’s. Il faut se rappeler son courage dans des positions de politique extérieure où il s’est retrouvé seul.
Il a su rassembler des hommes d’Etats du monde entier, le 6 juin 2014 et le 11 janvier 2015 comme aucun président de la République n’a su le faire auparavant.
Tout ce qui est positif et unique est banalisé, toutes les erreurs sont montées en épingle.
Il a démasqué les malhonnêtes de son parti tandis que les Balkani et les Tiberi occpent toujours des places de choix et cela ne choque personne et quand on ose toucher un cheveux de ces ces gens -là, c’est un complot. Un peu d’objectivité !
L’UMP qui se choisit un chef dont on ne compte plus les casseroles personnelles, sans compter les Coppé et ceux que j’ai nommés plus haut. On en parle comme de la météo.