Amères primaires. Drôle d’époque.

De toute évidence, nous ne vivons pas une époque formidable comme nous l’affirmait Philippe Meyer pendant des années. Déjà, il y avait beaucoup d’ironie dans cette affirmation sur laquelle il concluait sa chronique. De nos jours, on peut encore en rire mais c’est presque une grimace. Comme disait Beaumarchais, c’est surtout pour ne pas pleurer.
J’enrage ! comme par hasard, c’est pendant les primaires de la gauche qu’il y a un problème de compte des participants. Qui est responsable ? Le saura t-on ?
Je ne voterai jamais pour un frondeur même si j’ai de la sympathie pour Benoist Hamon et si je rends grâce au courage d’Arnaud Montebourg.
Selon mon éthique, on doit soutenir le président de la République pour lequel on a voté.
On ne démissionne pas pour un désaccord, on ne crée pas de vagues dans son parti, à l’assemblée. Il faut jouer la confiance et la solidarité.
La politique de Hollande n’a pas été parfaite mais le bilan n’est pas si négatif que les médias veulent le dire. Il a lutté avec beaucoup de dignité contre les courants contraires et les médias qui l’ont enfoncé dans l’opinion publique.
Il est regrettable que des gens qui se prétendent responsables se présentent à des élections, conscients de n’avoir aucune chance d’être élus, uniquement pour pour faire éclater leur parti, alors qu’il fallait s’unir pour faire face aux fachos en train de s’installer. Je mets dans le même sac Fillon et Le Pen.
Que va t-il se passer avec toutes ces gauches ? Comment les électeurs peuvent-ils s’y retrouver ?
Pourquoi le parti majoritaire s’est il auto-détruit ?
J’aurais bien une réponse qui va déplaire. Parce qu’il n’y a plus de ligne d’un parti mais des "chacun pour soi". Difficile de satisfaire tout le monde quand on ne pense qu’à ses propres intérêts.
compte tenu de ce qu’elle se prépare, la France ne peut railler ni les Anglais, ni les Italiens, ni les Américains.