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Le 6 juin Le 6 juin

vendredi 6 juin 2014 par Elisabeth

Il y a 2 messages en réponse à cet article.

On le commémore tous les dix ans mais cette année peut-être par crainte qu’il n’y ait bientôt plus de vétérans, on le commémore en grandes pompes.
J’ai revu hier soir "le jour le plus long". Ce film met bien en valeur l’horreur et la grandeur de ce jour dont l’organisation a été extraordinaire. Déjouer les plans du troisième Reich avec autant de maîtrise, quel exploit !
Malheureusement ! ils n’ont pas pu éviter les morts et il y en a eu beaucoup.
Cette année, il me semble qu’on parle davantage des civils tués. Il y en a eu beaucoup aussi. Tous n’ont pas été tués par les Allemands, les alliés ont parfois lancé des bombes au hasard et la chance n’était pas au rendez-vous.
Je me souviens que j’allais à l’école avec des filles dont les pères avaient été tués par les alliés, erreur de cibles.
Malgré cela, cette libération par ces jeunes soldats enthousiastes qui ont donné leur vie pour que la nôtre soit meilleure ne doit jamais sortir de nos mémoires.


Messages

  • La commémoration du 6 juin 44 a effectivement été très belle et très émouvante. Grâce en soit rendue à F. Hollande qui, en outre, a su y associer le souvenir des civils tués lors des bombardements alliés.
    Le documentaire retransmis sur la 2ème chaîne hier soir était aussi très intéressant. J’y ai appris plusieurs choses, en particulier le risque d’enlisement des alliés dans le bocage normand, et aussi les erreurs commises par les Anglais, tardant à réduire les défenses allemandes de Caen et bombardant inutilement la ville, alors que ces défenses étaient positionnées à l’extérieur. On comprend d’autant mieux l’amertume des populations civiles.

    Tout ceci m’a rappelé une histoire familiale : mon oncle, qui était aussi mon parrain, avait été fait prisonnier en 40 et avait passé 5 ans de captivité à Cassel, au centre de l’Allemagne. Dans les derniers mois de la guerre il y avait subi les bombardements anglais, avec notamment ces terribles bombes au phosphore qui transformèrent nombre d’habitants de la ville en torches vivantes. Il revint d’Allemagne porteur d’une vraie haine pour Churchill, qu’il tenait pour responsable des ces massacres et à qui il promettait les pires sévices s’il lui tombait sous la main (ce qui n’est jamais arrivé !).
    L’histoire ne s’arrête pas là. Il y a quelques temps, son fils, mon cousin, fait une croisière sur le Rhin. Il y croise un vieux monsieur allemand, ayant à peu près l’âge qu’aurait eu son père. Il l’aborde et lui compte l’histoire de mon parrain, prisonnier pendant 5 ans à Cassel. Il lui dit qu’il en était revenu germanophile (ce qui est vrai) et anglophobe. Alors le vieux monsieur de lui répondre, avec cet accent allemand difficile à reproduire par écrit : c’était plutôt rare à l’époque...

    Répondre au message 36 du 7 juin 2014, 11:34, par Jean-François


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