Les Sycophantes.

S’ils avaient eu de la culture, les journalistes, au lieu de s’engouffrer dans les commentaires superficiels, comme ils savent si bien faire, auraient dû expliquer qui étaient les sycophantes, cités par François Bayrou.
c’étaient effectivement des délateurs dans le système juridique grec. Cependant, il ne s’agissait pas d’envoyer un courrier anonyme comme pendant la seconde guerre mondiale pour dénoncer un Juif ou un Résistant pour règler ses comptes personnels, c’était une institution juridique qui visait la bonne morale de la cité.
Ce pendant, lorsqu’un sycophante dénonçait à bon escient un citoyen, il recevait une partie de l’amende payée par celui qui avait manqué à son devoir civique. Certains sycophantes peu vertueux ont fait partie de cette assemblée pour s’enrichir. Le terme est devenu synonyme de honte dans l’Antiquité. (Avis aux amateurs du FN qui s’y sont risqués.)
Dans un souci d’éthique, il faut savoir que si les faits s’avéraient être faux ou si l’heliée ne soutenait pas l’accusation en dessous d’un cinquième des voix, le dénonciateur encourait de lourdes peines telles que la perte de ses droits civiques.
Les sycophantes ont inspiré philosophes et dramaturges.
Qu’est-ce qu’on attend pour appliquer la loi d’Athènes ? Comment Marine Le Pen et Les sept autres ont-ils le droit de siéger au parlement ?