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Les mots qui manquent. Les mots qui manquent.

vendredi 2 février 2018 par Elisabeth

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Tout de suite on saute sur les occasions pour mieux les dramatiser.
Annoncer la même semaine que les grèves des hôpitaux, des Epahd et autres manifestations, qu’on va réformer la fonction publique, c’est maladroit.
Cependant, elle a besoin de réformes.
Dans un premier temps on s’adresse à des départs volontaires. Cela peut être bien pour des gens qui voudraient changer de carrière. Cela me parait mieux que de s’ennuyer à son poste et négliger son travail, voire déprimer.
Mettre fin au statut de fonctionnaire à vie, me parait une bonne chose pour redynamiser les carrières et équilibrer les équipes entre ceux qui travaillent et ceux qui s’arrangent pour en faire peu sous prétexte qu’on ne peut pas les exclure.
Les nouveaux fonctionnaires seraient contractuels mais sous quelle forme ? On ne peut pas garder les statuts actuels des fonctionnaires contractuels parce qu’ils ont un salaire inférieur à celui de leurs collègues titulaires, parce que leur emploi est précaire.
Par ailleurs il faut embaucher. Les hôpitaux, les maisons de retraite, les administrations et les établissements scolaires ne peuvent plus fonctionner ainsi.
De qui se moque t-on ? On dénonce tous les jours le manque de personnel et le nouveau gouvernement pense supprimer mille deux cents postes. Comment va t-il répondre aux besoins avec des contractuels ?
Que vont devenir les concours ?
La santé est devenue une priorité tant il y a eu de suppressions de postes. Bravo Monsieur Sarkozy ! Comment revenir à la normale à présent ?
De ce fait, l’Education Nationale passe aux oubliettes. L’urgence, avant la réforme des examens et des entrées à l’université, était me parait-il, la formation des enseignants.
Là encore, bravo Monsieur Sarkozy ! Quelle idée de génie, de fermer les IUFM !
Un master est une reconnaissance de savoir. La pédagogie relève d’un autre domaine.
Il faut arrêter le massacre de nos enfants et petits-enfants.
Il serait bon que certains enseignants changent de carrières. Ceux qui ne savent pas tenir une classe et dépriment, ceux qui par paresse font toujours les mêmes cours, ceux qui font apprendre par coeur des textes que les élèves ne comprennent pas, ceux qui ne répondent pas aux questions des élèves et répondent "tu n’avais qu’à écouter"...
Il faudrait réorganiser les embauches de façon à ce qu’un professeur absent ne laisse pas des classes sans enseignant pendant des semaines.
Pourquoi commencer par contester ? Pourquoi les syndicats n’ont-ils pas des propositions qui répondraient au bien de tous : enseignants, médecins, infirmières, aides-soignantes... élèves et patients ?
Et les haut-fonctionnaires ? On n’entend pas parler d’eux. Font-ils partie des mille deux cents emplois supprimés ?
Réformer, oui. Pour une amélioration de la vie courante pour tous.


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