Europa, la dernière chance pour l'Europe. Europa, la dernière chance pour l’Europe.

mardi 7 octobre 2014 par Elisabeth

pour Valéry Giscard d’Estaing, l’Union européenne fait fausse route et la France qui est à l’origine de ce projet ne s’investit pas comme elle le devrait. De plus, elle ne tient pas ses engagements vis à vis de l’Europe, ce qui est le signal d’un essoufflement.
A quatre-vingt-huit ans, l’ancien président de la République appelle à une vraie rénovation des élites politiques, ce que ne préconisent pas les jeunes qui espèrent toujours faire de la bonne soupe dans les vieux chaudrons.
comme François Rollin dans son billet hebdomadaire, le 10 mai 1981a été un beau jour pour moi. Ce matin, j’en avais presque des remords tant j’ai admiré l’esprit d’analyse de cet homme.
Autre point de convergence, une Europe fédérale. Combien de fois l’ai-je dit ou écrit, il fallait commencer par ça. Une fédération d’états. Les états membres à égalité, la même fiscalité, les mêmes lois, les mêmes droits.
On commence à en parler mais hélas, ce n’est pas pour demain ; à moins que le livre de Valéry Giscard d’Estaing soit reçu comme une leçon venant de l’aîné.
Je ne l’ai jamais écrit mais je l’ai toujours pensé et dit dans mon entourage, la tournant de l’Union européenne, c’est 1990, avec l’entrée de pays trop éloignés des accords du traité de Rome. Il me semble qu’enfant aurait trouvé ça tout seul, on ne peut pas faire à vingt-huit, ce qu’on peut faire à six. Il fallait repenser les traités à chaque entrée de pays. De toute façon, il y avait maldonne au départ, il fallait une confédération.



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