Les femmes qui lisent sont dangereuses. du 29 mars 2022. Les femmes qui lisent sont dangereuses. du 29 mars 2022.

mercredi 30 mars 2022 par Elisabeth

Quel plaisir de se retrouver !
Quel plaisir d’échanger sur nos lectures !
Quel plaisir de bavarder !
Nous avions toutes envie de cocooning.
Quel plaisir de partager ces repas où chacune apporte ses spécialités.

Coquelicot. d’Anne Sylvestre.
Elle nous avait bercés depuis longtemps avec ses comptines que nous avons apprises à nos enfants, elle nous a parlé à nous adultes, avec ses chansons qui racontent avec beaucoup de poésie de nos problèmes quotidiens et la voici avec un recueil de mots qu’elle aime, qui résonnent en nous avec une histoire pour chacun, qui pourrait être notre histoire : coquelicot, mer, soeur, les amis d’autrefois...

La patience des traces. De Jeanne Benhameur.
Pour le résumé, se reporter à celui que j’ai écrit il y a deux ou trois jours dans la même rubrique. Je ne reporterai ici que les impressions de Sabine, qui résument tout :
"On entre dans un bain de lait d’ânesse" qui nous lave du passé et nous apporte un certain bien-être.

Mélodie de vienne ou L’ange à la trompette, (son titre original) de Ernst Lothar.
Dans un immeuble cossu de Vienne, la famille Alt, occupe tous les étages.
L’ange à la trompette est une sculpture, au dessus d’une porte, blason pour Christopher Alt, fondateur de la dynastie dans les années 1888 et plus. Il était facteur de piano et il y aurait dans cette maison un piano sur lequel aurait joué Mozart. Christopher Alt exige que
l’immeuble soit toujours occupé par des membres de la famille.
Frantz, le petit-fils est amoureux d’une cantatrice, ce qui fait tache dans cette honorable famille. Il l’épouse et ils ont quatre enfants. Elle prétend que Rodolphe, le prince héritier, fils de François-Joseph et d’Elisabeth d’Autriche, dite Sissi, s’est suicidé tant il l’aimait. A voir. A travers cette famille bourgeoise juive, on assiste à une Histoire de l’Autriche : l’anschluss, la montée du nazisme...
Publié en 1944 puis 1962 avec des épilogues qui sont une réflexion sur l’Histoire.
Frantz Alt ou celui qui servit de modèle est mort à Dachau alors qu’il se pensait à l’abri
compte tenu de sa position sociale.

La famille Martin. De David Foenkinos.
Voir le commentaire dans la même rubrique.

La papeterie Tsubaki. Ogawa Ito.
La papeterie se trouve à Kamakura, ancienne capitale du Japon, du temps des Shogun.
Atoko revient et fait revivre la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère.
Avec beaucoup d’exigence et de sévérité, la grand-mère lui a enseigné l’Art d’être écrivain public : le choix du papier selon les circonstances, la couleur de l’encre et même différents l’alphabets. Il y en a trois : l’hiragana, le katakana et le Kanji.
Atoko va devoir répondre à toutes les exigences de ses clients. Par ailleurs, elle entre dans leur intimité et sa papeterie devient un lieu de partage et de réconciliations.

Cerise sur le gâteau.
Chantal, après nous avoir délicatement par ses descriptions, fait sentir les papiers, les encres, les alphabets, nous a offert ce livre, à chacune, dans des paquets cadeaux différents, obtenus dans des librairies différentes, parce qu’elle trouvait que c’était un peu de nous cette papeterie de Tsubaki.



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